Effect of sleep deprivation on the performance of simulated anterior segment surgical skill

Authors: Erie EA, Mahr MA, Hodge DO, Erie JC.

Publication: Can J Ophthalmol. 2011 Feb;46(1):61-5. doi: 10.3129/i10-112.

Abstract/Summary

Objective: To measure the effect, using a computer simulator, of acute sleep deprivation on the performance of simulated anterior segment surgery skill.

Design: Prospective, non-randomized interventional study.

Participants: Nine ophthalmology residents (3 residents each from post-graduate years 2, 3, and 4).

Methods: Nine ophthalmology residents were tested on the Eyesi surgical simulator on 3 occasions; pre-callor rested (= 7 hours of sleep in previous 24 hours), post-work (8 hour work day and = 7 hours sleep in previous 24 hours), and post-call or sleep-deprived (< 3 hours sleep in previous 24 hours). Residents were tested using the Eyesi forceps module and antitremor module. Level of sleepiness was assessed using the Epworth Sleepiness Scale (ESS). Differences were compared using a 3-factor repeated-measure analysis of variance to account for multiple comparisons.

Results: Compared with pre-call and post-work, post-call residents had significantly less sleep in the previous 24 hours (p < 0.001) and were significantly sleepier when assessed using the ESS (p < 0.001). However, we detected no difference in technical performance using the antitremor module in pre-call (85 ± 21 points), post-work (80 ± 24 points), and post-call (81 ± 27 points; p = 0.51) residents or using the forceps module in pre-call (99 ± 1 points), post-work (98 ± 4 points), and post-call (98 \=- 5 points; p = 0.11) residents.

Conclusions: Acute sleep deprivation had no detectable impact on the performance of selected surgical task outcome measures when tested using the Eyesi surgical simulator.

Résumé

Objet: Mesure, avec simulateur électronique, de l’effet de la privation aiguë de sommeil sur la compétence dans la performance d’une chirurgie simulée du segment antérieur.

Nature: Étude prospective d’interventions non randomisées.

Participants: Neuf résidents en ophtalmologie (3 résidents par année post-graduée 2, 3 et 4 ans).

Méthodes: Neuf résidents en ophtalmologie ont subi le test du simulateur chirurgical Eyesi en 3 situations: avant appel ou repose (= 7 heures de sommeil dans les 24 heures précédentes), après travail (journée de 8 heures de travail et = 7 heures de sommeil dans les 24 heures précédentes) et après appel ou privation de sommeil (< 3 heures de sommeil dans les 24 heures précédentes). Les résidents ont subi le test Eyesi avec module forceps et module anti-tremblement. Le niveau de somnolence a été évalué selon l’échelle de somnolence Epworth (ESS). Les différences ont été comparées à l’aide d’une analyse des variantes par mesures répétées de 3 facteurs pour prendre compte plusieurs comparaisons.

Résultats: Comparativement aux résidents avant appel ou après travail, les résidents après appel avaient significativement moins de sommeil dans les 24 heures antérieures (p< 0,001) et étaient significativement plus somnolents à l’évaluation avec l’ESS (p < 0,001). Toutefois, nous n’avons pas détecté de différence dans la performance technique en utilisant le module anti-tremblement chez les résidents avant appel (85 ± 21 points), après travail (80 ± 24 points) et après appel (81 ± 27 points; p = 0,51) ou en utilisant le module forceps chez les résidents avant appel (99 ± 1 points), après travail (98 ± 4 points) et après appel (98 ± 5 points; p = 0,11).

Conclusions: La privation aiguë de sommeil n’a pas d’impact détectable sur la mesure de la performance en regard des résultats des tâches chirurgicales choisies lors du test de simulation chirurgicale Eyesi.